VOTRE AVOCAT ...vous conseille
VOTRE AVOCAT ...vous concilie
VOTRE AVOCAT ...vous défend
VOTRE AVOCAT ...rédige vos actes
Le 1er rendez-vous avec votre avocat est très important et vous permettra de poser les principes de votre relation et de transmettre à votre avocat tous les éléments utiles au bon déroulement de sa prestation.
Le principal objet de votre rendez-vous avec votre avocat est de lui exposer votre affaire afin qu’il vous conseille utilement. Et pour optimiser le premier rendez-vous, le plus simple est encore de le préparer, selon 3 axes :
Transmettre tous les documents et informations liés à votre dossier
Aborder toutes les questions que vous vous posez
Le règlement des questions liées à la rémunération
Lors de votre 1er rendez-vous, apportez à votre avocat l’ensemble des documents dont vous disposez concernant votre affaire, que vous aurez préalablement préparés.
Décrivez lui très précisément tous les éléments de votre situation et confiez lui toutes les informations dont vous avez connaissance sans réticence, qu’elles vous semblent utiles ou non à la défense de vos intérêts. Vous pouvez par exemple écrire une chronologie détaillée des événements et écrire les noms et les coordonnées de toutes les personnes apparaissant dans le dossier.
Votre avocat pourra ensuite juger de leur utilité ou non au cours de la procédure et agira au mieux de vos intérêts, dans le respect de ses obligations professionnelles liées à la loyauté, à la confidentialité et au secret professionnel.
Faites-vous expliquer les principaux points de droit liées à votre affaire ainsi que le déroulement de la procédure. N'hésitez pas à vous renseigner sur les diverses étapes de la procédure susceptibles d’en faire augmenter le coût.
N’hésitez pas à poser toutes les questions qui permettront une compréhension mutuelle de votre affaire et une vision claire de la gestion de votre dossier. Vous éviterez ainsi tous malentendus ultérieurs.
C'est aussi au cours de ce premier rendez-vous que vous vous mettrez d’accord avec votre avocat sur les modalités de facturation et de règlement de ses honoraires.
Pour éviter toute contestation ultérieure, il est recommandé de convenir par écrit du mode de calcul et de la facturation des prestations sous la forme d’une convention d’honoraires.
Si vous bénéficiez de l’aide juridictionnelle, il peut être utile de vous assurer lors de la prise de rendez-vous que l’avocat que vous avez choisi accepte de vous assister au titre de l'aide juridictionnelle.
Si vous pensez pouvoir bénéficier d’un contrat d’assurance protection juridique ou de l’aide juridictionnelle, apportez-lui tous les documents permettant d’engager les démarches utiles.
Le libre choix de l'avocat par son client est un principe fondamental. Si vous souhaitez décharger votre avocat de votre dossier, cela est donc possible mais doit être organisé de manière à ne pas porter préjudice ni à vos intérêts, ni à ceux de votre conseil.
Vous pouvez changer d’avocat même si la procédure est entamée mais vous devez toutefois prendre toutes les précautions utiles, notamment si une instance est en cours ou une date d’audience proche. Ce changement d'avocat ne vous dispensera pas bien entendu de régler l'intégralité des frais et honoraires dus à votre précédent conseil.
En pratique :
- Choisissez et consultez un nouveau conseil, demandez lui de prendre en charge votre dossier et indiquez lui le nom de votre ancien conseil afin qu’il puisse se rapprocher de lui pour effectuer les démarches utiles à la bonne marche de votre dossier ;
- Prévenez ensuite votre ancien avocat par courrier en lui indiquant les coordonnées de son successeur. Ce dernier devra alors vous faire parvenir un décompte des honoraires que vous lui devez au prorata du travail réellement effectué, même si vous étiez convenus d'un forfait et transmettre votre dossier à son successeur ;
- Dans l'éventualité où vous avez une décision d'Aide Juridictionnelle, vous devez également rédiger un courrier à l'attention du Bureau d'Aide Juridictionnelle les informant de ce changement.
Si vous n'êtes pas d'accord avec les honoraires de votre avocat, vous devez saisir le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats d'une contestation (voir contestation).
Dans cette hypothèse, il vous suffit d'adresser un courrier à l'attention du Bâtonnier l'informant de la situation, accompagné d'éventuelles pièces justificatives.
De la même manière, les éventuelles difficultés liées à la restitution des pièces doivent être soumises, par courrier, au Bâtonnier de l'Ordre.
Sauf accord préalable du Bâtonnier, l'Avocat qui accepte de succéder à un confrère ne peut défendre les intérêts du client contre son prédécesseur.
Si vous avez un litige d'honoraire avec votre ancien avocat, votre nouveau conseil pourra vous indiquer qu'il ne commencera à intervenir dans vos intérêts que lorsque vous serez à jour de votre règlement envers votre précédent avocat.
Merci de vous connecter :
L'acte d'avocat a été créé par la loi no 2011-331 du 28 mars 2011 de modernisation des professions judiciaires ou juridiques et certaines professions réglementées.
L'acte d'Avocat est un acte sous seing privé signé par les parties, mais également par un avocat. La signature de l'avocat donne à cet acte sous seing privé une plus grande sécurité juridique. L'avocat, rédacteur de l'acte, est le garant de l'effectivité des clauses contractuelles. Par sa signature, l'avocat engage sa responsabilité professionnelle (responsabilité civile professionnelle de l'avocat).
Les parties peuvent choisir un seul avocat, chaque partie peut éventuellement se faire assister de son conseil. L'acte sera alors signé par les parties et contresigné par les avocats des parties. Chaque partie conserve un exemplaire original de l'acte, l'avocat en conservera un exemplaire à son cabinet.
L'acte d'Avocat peut être rédigé dans tous les domaines : cession de fonds de commerce, cession de parts sociales, donation, bail, transfert de propriété d'un fonds de commerce ou d'un pas-de-porte, vente immobilière, divorce.
L'avocat assure la conservation de vos actes.
L'acte d'Avocat est encadré par des principes déontologiques stricts, précisés par le Code de déontologie des avocats (ou Règlement Intérieur National), article 7.
Définitions
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Siège Social : Maison de l'Avocat - 22 Avenue de la Légion Tchèque - 64100 Bayonne
Représentant Légal : Monsieur le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Barreau de Bayonne.
Toute correspondance doit être adressée à Monsieur le Bâtonnier à l'adresse indiquée ci-avant.
Hébergement du site
Hébergeur : ADWIN www.adwin.fr - BP 98 34280 La Grande Motte - (Tél. 04 67 56 95 80)
Accueil physique : le lundi et le jeudi de 14h à 16h
Accueil téléphonique : du lundi au vendredi de 9h30 à 12h en appelant le 05.59.59.27.72
Aucune orientation juridique n'est dispensée en la Maison de l'Avocat.
Pour en savoir plus sur les consultations organisées par le Barreau de BAYONNE, veuillez vous reporter aux consultations gratuites.
Réalisée à l'aide du site www.servicepublic.fr.
Si vos revenus ne vous permettent pas de recourir à un avocat, l'Etat peut prendre en charge soit la totalité des frais de justice (aide juridictionnelle totale), soit une partie d'entre eux (aide juridictionnelle partielle).
1°) Conditions de nationalité
Vous pouvez prétendre à l'aide juridictionnelle si vous êtes :
· français,
· citoyen d'un autre pays de l'Union européenne,
· étranger à condition de résider habituellement et légalement en France (sous titre de séjour),
· ou demandeur d'asile, résidez habituellement en France et formez un recours devant la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
afin d’introduire une action en justice ou d’assurer votre défense lors d’un procès si vous ne disposez pas de ressources suffisantes.
Certaines autres personnes peuvent également bénéficier de cette l’aide juridictionnelle :
La condition de résidence n'est en effet pas exigée si vous êtes mineur, témoin assisté, mis en examen, prévenu, accusé, condamné ou partie civile, ou si votre demande concerne votre titre de séjour.
L'aide juridictionnelle peut être accordée à titre exceptionnel aux personnes morales : association, syndicat, club...
2°) Conditions de ressources
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas certains plafonds.
L'aide sera totale ou partielle en fonction de l'importance de vos revenus et de la composition de votre foyer fiscal.
Vous pouvez consulter le tableau récapitulatif des ressources applicables en fontion de la composition du foyer fiscal en suivant ce lien : tableau des plafonds 2023
Vous pouvez faire une simulation du montant de l'aide juridictionnelle via le service en ligne suivant :
https://www.aidejuridictionnelle.justice.fr/simulateur
- Si vous êtes seul dans votre foyer fiscal:
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas les plafonds suivants :
Si un seul des 3 plafonds est dépassé, vous ne pourrez pas bénéficier de l'aide juridictionnelle.
L'aide sera totale ou partielle en fonction de l'importance de vos revenus et de la composition de votre foyer fiscal :
Revenu fiscal de référence | Prise en charge |
---|---|
Inférieur ou égal à 12 862 € | 100% |
Entre 12 863 € et 15 203 | 55% |
Entre 15 204 € et 19290 € | 25% |
Si vous n'avez pas de revenu fiscal de référence, le plafond pris en compte correspond au double de vos revenus imposables des 6 derniers mois, après déduction d'un abattement de 10 %.
Si votre foyer fiscal est composé de deux personnes :
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas les plafonds suivants :
Si un seul des 3 plafonds est dépassé, vous ne pourrez pas bénéficier de l'aide juridictionnelle.
L'aide sera totale ou partielle en fonction de l'importance de vos revenus et de la composition de votre foyer fiscal :
Revenu fiscal de référence | Prise en charge |
---|---|
Inférieur ou égal à 15 177 € | 100% |
Entre 15 178 € et 17 518 € | 55% |
Entre 17 519 € et 21 605 € | 25% |
Si vous n'avez pas de revenu fiscal de référence, le plafond pris en compte correspond au double de vos revenus imposables des 6 derniers mois, après déduction d'un abattement de 10 %.
Si votre foyer fiscal est composé de trois personnes :
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas les plafonds suivants
Si un seul des 3 plafonds est dépassé, vous ne pourrez pas bénéficier de l'aide juridictionnelle.
L'aide sera totale ou partielle en fonction de l'importance de vos revenus et de la composition de votre foyer fiscal :
Revenu fiscal de référence | Prise en charge |
---|---|
Inférieur ou égal à 17 492 € | 100% |
Entre 17 493 € et 19 833 € | 55% |
Entre 19 834 € et 23 920 € | 25% |
Si vous n'avez pas de revenu fiscal de référence, le plafond pris en compte correspond au double de vos revenus imposables des 6 derniers mois, après déduction d'un abattement de 10 %.
Si votre foyer fiscal est composé de quatre personnes :
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas les plafonds suivants
Si un seul des 3 plafonds est dépassé, vous ne pourrez pas bénéficier de l'aide juridictionnelle.
L'aide sera totale ou partielle en fonction de l'importance de vos revenus et de la composition de votre foyer fiscal :
Revenu fiscal de référence | Prise en charge |
---|---|
Inférieur ou égal à 18 954 € | 100% |
Entre 18 955 € et 21 296 € | 55% |
Entre 21 297 € et 25 383 € | 25% |
Si vous n'avez pas de revenu fiscal de référence, le plafond pris en compte correspond au double de vos revenus imposables des 6 derniers mois, après déduction d'un abattement de 10 %.
Si votre foyer fiscal est composé de cinq personnes :
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas les plafonds suivants
Si un seul des 3 plafonds est dépassé, vous ne pourrez pas bénéficier de l'aide juridictionnelle.
L'aide sera totale ou partielle en fonction de l'importance de vos revenus et de la composition de votre foyer fiscal :
Revenu fiscal de référence | Prise en charge |
---|---|
Inférieur ou égal à 20 417 € | 100% |
Entre 20 418 € et 22 758 € | 55% |
Entre 22 759 € et 26 845 € | 25% |
Si vous n'avez pas de revenu fiscal de référence, le plafond pris en compte correspond au double de vos revenus imposables des 6 derniers mois, après déduction d'un abattement de 10 %.
Si le demandeur ne remplit pas les conditions requises, il peut exceptionnellement se voir octroyer l'aide lorsque sa situation apparaît particulièrement digne d'intérêt au vu du litige et des charges prévisibles du procès.
Elles concernent les victimes d'actes criminels et terroristes, les victimes de violence conjugale et les mineurs.
Victime d'actes criminels et terroristes
L'aide juridictionnelle est accordée à la victime d'actes criminels et/ou terroristes et à ses ayants droit sans examen de la condition de revenu et de patrimoine.
Victime de violence conjugale
Si vous êtes victime de violence conjugale, l'aide juridictionnelle peut vous être accordée de manière provisoire pour une procédure d'urgence. Mais vous devez par la suite justifier que vous remplissez les conditions de revenu et de patrimoine exigées pour obtenir l'aide juridictionnelle. Si tel n'est pas le cas, vous devrez rembourser l'aide juridictionnelle dont vous avez bénéficié de manière provisoire.
Mineur
La situation diffère s'il s'agit d'un mineur délaissé ou non.
cas de mineur non délaissé:
L'aide juridictionnelle est accordée de manière provisoire au mineur qui doit participer à une procédure judiciaire. Mais il y aura par la suite une vérification pour savoir si les parents remplissent ou non les conditions de revenu et de ressources exigées pour bénéficier de l'aide juridictionnelle. Si tel n'est pas le cas, les parents devront rembourser l'aide juridictionnelle dont le mineur a bénéficié de manière provisoire.
cas de mineur délaissé :
Lorsqu'il s'agit d'un mineur délaissé, il n'y a pas de vérification pour savoir si les parents remplissent ou non les conditions de revenu et de ressources exigées pour bénéficier de l'aide juridictionnelle.
cas de de mineur demandant à être entendu par le juge aux affaires familiales:
L'aide juridictionnelle est accordée sans condition au mineur qui demande à être entendu par le juge aux affaires familiales.
Le bénéficiaire doit retirer un formulaire, soit au Tribunal de Grande Instance, soit en mairie, soit par Internet : Formulaire Cerfa n°16146*03 - notice explicative et pièces à joindre - demande à l'assureur
Dans sa demande, l'intéressé doit préciser l'objet de la procédure pour laquelle il demande l'aide juridictionnelle. Elle lui sera refusée si son action apparaît irrecevable, sans fondement ou si les conditions de ressources ne sont pas remplies.
En cas d'urgence ou lorsque le procès met en péril ses conditions de vie (saisie, expulsion), il peut demander l'admission provisoire à l'aide juridictionnelle.
Il doit compléter, dater et signer le dossier en y joignant les pièces justificatives demandées dans le formulaire.
Le dossier doit être déposé ou envoyé, selon le cas, au bureau d'aide juridictionnelle :
Si le demandeur n'a pas de domicile, il peut adresser sa demande au bureau d'aide juridictionnelle établi au Tribunal d'Instance dont dépend l'organisme d'accueil qu'il a choisi pour se domicilier.
Vous pouvez également faire une demande en ligne sur le portail de l'aide juridictionnelle :
https://www.aidejuridictionnelle.justice.fr/
Votre demande est pré-remplie grâce aux informations fournies par FranceConnect et la direction générale des Finances publiques.
Si le bénéficiaire de l'aide juridictionnelle perd le procès ou s'il est condamné aux dépens (c'est-à-dire aux frais du procès), il rembourse à l'adversaire les frais qu'il a engagés, à l'exception des honoraires, sauf si le tribunal en décide autrement.
Le retrait de l'aide est possible, en tout ou partie :
- lorsque les ressources du bénéficiaire se trouveraient largement augmentées soit au cours de l'instance (retour à meilleure fortune), soit grâce à la décision obtenue, et ne justifieraient plus le bénéfice de l'aide juridictionnelle ;
- si la juridiction considère que la procédure pour laquelle le bénéficiaire a obtenu l'aide est abusive ou faite pour gagner du temps (procédure dilatoire). Elle peut le condamner à rembourser la totalité ou une partie des frais pris en charge par l'Etat.
Le retrait de l'aide rend immédiatement exigibles, dans certaines limites, les frais dont le bénéficiaire a été dispensé. L'Etat peut lui demander de rembourser les sommes qu'il a versées.
En cas de retrait de l'aide, l'avocat du bénéficiaire peut lui réclamer des honoraires. Aussi, l'avocat peut être amené à vous soumettre, lors du 1er rendez-vous, une convention d'honoraires en cas de retrait de l'aide juridictionnelle.
En aucun cas, l'avocat du bénéficiaire de l'aide juridictionnelle totale ne peut percevoir d'honoraire avant la procédure de retrait aux articles 50 et suivants de la loi du 10 juillet 1991.
L'avocat perçoit des honoraires libres fixés en accord avec le client et ce, dès le premier rendez-vous.
Le montant des honoraires dépend notamment de la complexité de l'affaire, de la notoriété de l'avocat, de l'importance des intérêts en jeu, du temps passé, des frais exposés et du service rendu, de la situation de fortune du client (article 10 alinéa 3 de la loi du 31 décembre 1971).
L'avocat est en droit de demander une provision à son client.
Une convention d'honoraires doit être établie. Elle permet de fixer la modalité et la périodicité des règlements. Elle fait l'objet d'un contrat écrit.
Un honoraire complémentaire de résultat en fonction de l'avantage financier procuré au client peut également être prévu. Il doit impérativement faire l'objet d'une convention d'honoraires.
De la même façon, le montant des honoraires de l'avocat dans le cadre d'une aide juridictionnelle partielle doit obligatoirement faire l'objet d'une convention d'honoraires qui sera soumise au visa du Bâtonnier.
En tout état de cause, lorsqu'un avocat est déchargé d'un dossier par son client, il a droit au paiement des consultations, frais et diligences engagés (article 11 du Règlement Intérieur National).
Si vous rencontrez un problème avec votre avocat concernant ses honoraires, la procédure à suivre est la suivante, selon les dispositions de l'article 175 du Décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat :
"Les réclamations sont soumises au Bâtonnier par toutes parties par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou remise contre récépissé. Le Bâtonnier accuse réception de la réclamation et informe l'intéressé que, faute de décision dans le délai de quatre mois, il lui appartiendra de saisir le Premier Président de la Cour d'Appel dans le délai d'un mois.
L'avocat peut de même saisir le Bâtonnier de toute difficulté.
Le Bâtonnier, ou le rapporteur qu'il désigne, recueille préalablement les observations de l'avocat et de la partie. Il prend sa décision dans les quatre mois. Cette décision est notifiée, dans les quinze jours de sa date, à l'avocat et à la partie, par la secrétaire de l'Ordre, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. La lettre de notification mentionne, à peine de nullité, le délai et les modalités du recours.
Le délai de quatre mois prévu au troisième alinéa peut être prorogé dans la limite de quatre mois par décision motivée du Bâtonnier. Cette décision est notifiée aux parties, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, dans les conditions prévues au premier alinéa".
Vous devez joindre à la lettre de saisine du Bâtonnier tout document nécessaire à l'instruction de votre contestation.
L'avocat peut être généraliste ou choisir de se spécialiser.
Pour obtenir une mention de spécialisation (ou certificat de spécialisation), il doit justifier d'au moins quatre ans de pratique dans la matière dont il souhaite obtenir la spécialisation et passer une épreuve de contrôle des connaissances.
Un avocat peut faire mention de plusieurs spécialisations. En pratique, le nombre de mentions est limité à deux mais peut exceptionnellement être porté à trois.
La liste des mentions des nouvelles spécialisations est définie par l'arrêté du 28 décembre 2011.
Il existe 26 mentions de spécialisation :